"Danse Africaine", Tour de Babel ou bouquet garni ?

Une définition de la "danse africaine" la qualifie de moyen d'expression de la pensée et des sentiments. Si l'on creuse plus loin l'on pourrait ajouter qu'elle permet d'être soi et d'être à l'écoute des autres en harmonie avec "la musique ou les percussions selon la sensibilité de chacun. (http://www.danse-africaine.org/index.php?option=com_content&task=view&id=31&Itemid=69)

J'ajouterai que la danse est l'expression physique d'un état spirituel, d'une réalité spirituelle, elle ne fait pas appel à l'intelligence. Elle est une porte, mieux encore elle est la porte par excellence qui relie le spirituel et le corporel par accès direct; la seule qui peut dans un espace temps unir ces deux "entités" non séparables (l'esprit et le corps) pour en faire une seule et unique entité et qui par là même transforme l'âme par ce qu'elle véhicule; de ce que l'individu qui la pratique puise dans ce qu'il appelle "sa source". Ainsi on assiste à une démarquation de l'identité de celui qui la pratique dans sa personnalité, dans son caractère profond avec un impact sur les autres, ceux qui le regardent dans la pratique de son art.

La danse chez les africains a cette "particularité" d'être bien des fois "appellée" danse des esprits en ce qu'elle est dit-on le plus pratiquée pour des incantations ou dédiée aux esprits. Cette étiquette lui est restée collée jusqu'à  nos jours. Pourtant ce n'est pas le seul but pour lequel les Africains sont amenés à danser. La célébration est propre aux africains; en effet qu'il s'agisse d'une naissance, d'une reussite, d'un baptême ou d'un simple bon du coeur suscité par une bonne nouvelle, il lui monte l'envie de danser. Dans certaines tribus de l'Ouest du Cameroun, à l'annonce d'un décès, les femmes se mettent à danser. L'on constate donc que la danse chez les africains n'est pas exécutée uniquement en temps de joie.
L'africain trouve en la danse le moyen d'expresion par excellence, elle ne dépend pas de l'intelligence, c'est la nature qui parle en ces temps d'où la réconciliation avec la nature. Il ya une force libératrice dans la danse  par cette source à laquelle on a accès. Elle a un caractère theurapeutique de ce même fait.

Selon la sensibilité de chacun, qu'il s'agisse de l'individu prit seul ou du groupe (ethnie), la danse peut se présenter de diverses façons. En afrique les danses sont tout aussi nombreuses que les ethnies. Au Cameroun seulement nous trouvons deux-cent-huit langues repertoriées, correspondant à deux-cent-huit styles de danses différents. 

La danse bien qu'universelle dans sa pratique ne l'est par pour autant dans sa forme. Ainsi l'on peut clairement distinguer une danse d'une autre même si quelques fois l'on peut retrouver des ressemblances entre certaines d'entre elles. La danse est un langage unique mais riche de par "ses reflets" assez aérien en occident et plus terrestre en Afrique. Toute fois celà ne permet pas de ranger dans une seule et même catégorie (danse Africaine) les danses pratiquées en Afrique ce serait tuer la diversité, sa diversité, l'identité de toute les tribus qu'elle abrite.

La diversité enrichie et elle est belle, elle est complémentaire et nous enseigne sur le créateur qu'on ne peut cerner mais qui couvre tout, qui est tout et en tout. Il a laissé dans chacune de ses créatures son essence et si l'on parvient à le voir ainsi, si l'on arrive à explorer et découvrir toute son oeuvre, nous connaîtrons comme nous sommes connus.

laissons donc exploser cette diversité, et formons ce beau bouquet que nous sommes chacun  restauré dans son identité, ensemble dessinons les traits du créateur, son empreinte, son image et sa ressemblance.

....Mais nous avons la pensée de Christ